lundi 28 mai 2007

Laissez-moi vous parler de François

Voilà, c'est officiel, j'ai sauté le pas : je suis engagée en politique ... je ne suis plus une sympathisante, je suis une militante ... je tracte les soirs et week-end, je discute avec le directeur de campagne de ma circonscription, je n'ai plus le temps de dormir, mais je rencontre de nouvelles personnes, je parle avec des jeunes, des vieux, des gens qui ne savent pas ce que sont les législatives et d'autres qui sont dans les arcanes du pouvoir ...

J'ai décidé de soutenir le MoDem, parce que, pour une fois, un parti reprend beaucoup de mes valeurs ... alors, certes ce ne sera pas facile, certes à moins d'un miracle, ma candidate a tout de même très peu de chance de passer, ne serait-ce qu'au 2e tour - les joies du XVIe arrondissement - mais au moins, je ne regretterais pas plus tard de ne pas m'être engagée, de ne pas avoir aidé à une cause que je crois juste ... et les paroles de François vont dans ce sens "il y a pire comme épreuve. Je garde ma liberté de parole et je suis content d'être libre. C'est un combat enthousiasmant. C'est difficile, mais c'est parce que c'est difficile que ça en vaut le coup."

Pourquoi je trouve que les causes défendues sont justes ? tout simplement, parce qu'il ne s'agit plus simplement de critiquer parce qu'on est dans l'opposition, ou de dire "oui" parce qu'on est dans la coalition ... il s'agit d'être "libre dans un parti libre", d'avoir le droit et même le devoir de dire ce qu'on pense réellement, d'abonder quand tout va dans le bon sens (Merci pour le grand ministère de l'écologie, des transports et de l'énergie), et de critiquer quand la décision est moins heureuse (non merci, on ne veut pas d'une franchise pour les remboursements de la sécu qui toucheraient les plus faibles, on ne veut pas de promesses remises en question dès la première semaine comme il en fut question pour la dette, etc.)

Les "Ruerunt in servitudinem [ceux qui se ruèrent vers l'esclavage], les UDF ralliés, ne sont pas la seule option pour le centre français ... alors voilà, je tracte à défaut d'avoir le temps d'écrire sur mon blog, et je vous invite à vous engager, de quelque côté que ce soit ....

lundi 14 mai 2007

Finalement, je n'ai pas fait que rêver dans mon coin ...

En ce moment, c'est étrange, mais je reviens en partie avec mon psy, en partie toute seule, vers mes anciennes histoires, et je me rends compte que non, c'est bien réel, tout ce qui s'est passé, je l'ai bien vécu.
Je m'explique : souvent, lors d'une louze amoureuse, je me dis "ben voilà, tu t'es fait ton film toute seule, en fait il ne s'est rien passé" ou "ralala tu as plus que surinterprété" ou encore "décidément, tu étais la seule à avoir des sentiments".

Découvrir que non, je n'étais pas juste en train de rêver est à la fois réconfortant et totalement déstabilisant :
- réconfortant car cela signifie que je ne suis pas encore totalement folle, que parfois j'arrive à plaire à des gens, que tout ce qui a pu me construire dans le domaine amoureux n'était pas qu'une pure chimère
- déstabilisant car finalement il est plus facile de vivre en se disant "c'est moi qui invente" plutôt que "non non, il a bien eu des sentiments pour moi, mais les gens ne sont ni simple, ni stable, ni "reliable", rien n'est gagné d'avance"

En se mettant dans cette perspective, forcément, je recommence à flipper sur ma relation actuelle : si ça va bien maintenant, qui peut me certifier que ça ira bien demain et après-demain et les jours qui suivent ? qui me dit que je ne prends pas un risque à me lier et m'accrocher, car rien ne pourra jamais me permettre de croire que la chute est impossible ?

Si quelqu'un q llq solution, je suis preneuse :)

vendredi 11 mai 2007

Regina et l'Ukraine



Ma nouvelle passion dans la vie s'appelle Regina, Regina Spektor :)
Merci Aurélie, Geoffroy, Anne-Claire et Cécile de me l'avoir fait découvrir



Ma préférée : "Après moi" ... le passage en russe, même si je le comprends à peine, me bouleverse ... je me surprends parfois, dans le métro, à commencer à avoir la larme à l'oeil ...

Je vais vous confier un secret, qui risque d'en surprendre plus d'un : je crois que j'ai besoin de retourner en Ukraine, d'aller voir ce que je suis et d'où je viens, de me mettre à vraiment savoir parler cette langue qui m'intrigue et me traumatise, à percer certains mystères, certaines zones d'ombre sur mes origines ...

La grand-mère que je chéris tant cache trop de choses ... peut-être que ce n'est rien, peut-être que ce sont des choses qu'ils vaudraient mieux oublier, qu'ils vaudraient mieux ne jamais avoir vécues, mais j'ai besoin de savoir, de remuer la merde de ce passé lointain, de ce passé de mes ancêtres, de savoir ce qui s'est passé pour elle, pour sa famille, dans les années 30 et 40 ... j'ai besoin de comprendre pourquoi certains trucs ne collent pas dans ce qu'elle nous raconte, pourquoi je pense si souvent à l'Ukraine, à ce que je serais si j'avais eu une grand-mère à la destinée normale, qui serait restée là-bas ...

jeudi 10 mai 2007

Ce que j'ai trouvé aujourd'hui sur le nuage des filles

Calcule le nombre de calories que tu dépenses par jour et ne triche pas sur le nombre d'heures où tu fais du sexe :)
Fabrique des tests/quizz sur mesure ... tins je vais me pencher sur la question ....

Allez, ciao

Débordée


Ahah voilà, c'est super, je suis DEBORDEE ... entre le débordement au boulot (trpo de trucs à faire en trop peu de temps), le débordement avec mes amis (tous les soirs j'ai un truc et en même temps, je n'arrive jamais à les avoir assez), le débordement avec mes projets à court terme (trop de déplacements, trop de papiers administratifs) et à plus long terme (qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?), et ben voilà, je ne dors plus ou alors je dors trop longtemps et après le débordement est encore plus grand ...

J'ai l'impression de ne plus être très drôle sur ce blog ... un side-effect de ma relation ? ben ouais, plus de louze amoureuse donc plus rien de croustillant à raconter ...

jeudi 3 mai 2007

psy psy psy

Allez, je me lance, je parle de mon psy :)

Depuis mon retour d'Allemagne, je consulte. D'abord la difficulté de consulter : tu ne veux pas voir n'importe qui, tu n'as pas forcément beaucoup d'argent, etc. Finalement, quelqu'un ose parler et te donner un nom. Beaucoup de chance de mon côté : c'est un gars dans une association, spécialisé en élèves de grandes écoles et prostituées (sisi, il y a un lien, le déni de soi apparemment ...). D'où tarifs nettement moins prohibitifs que d'ordinaire et sessions beaucoup plus mouvementées que dans notre imaginaire (ma dernière séance a duré 4 heures pour un prix très modique, vraiment ça vaut le coup ...) Donc je conseille à tout le monde AOR à Paris, parce que vraiment, ça aide, sans forcément détruire le porte-monnaie.

Pourquoi aller voir un psy ? C'est la fameuse question qui me fut posée au téléphone avant de commencer mes séances. Parce que je ne me sens pas toujours bien, parce que je stresse beaucoup pour pas grand chose (en ce moment, faire du vélo à Paris, d'ailleurs ce soir je fais tout pour ne pas avoir à remonter en selle, puisque ce matin je me suis mis une vautre mémorable sur le trottoir et que si je fais de même sur la chaussée, je ne donne pas chère de ma vie ...), parce que j'ai des relations tendues avec certaines personnes, en amour, ou dans ma famille ...

Je n'ai pas le droit de raconter ce que je raconte à mon psy, le travail doit se faire uniquement par moi, alors que j'avais tendance à m'épancher auprès de mes amis... Mais ce que je peux dire d'ores et déjà c'est que chaque lendemain de séance, je le maudits, puis ça passe, et quand je le retrouve c'est avec beaucoup de plaisir (surtout qu'il m'a dit que j'étais drôle, alors oui, c'est un gars bien :) )...

Je me demande parfois si j'en ai vraiment besoin, puisqu'en ce moment ça va plutôt bien et que Geo m'aide beaucoup ... mais est-ce que tout ceci fonctionnerait aussi bien si je n'avais pas mon psy en ce moment pour me faire comprendre quand je dérape ? pour me faire comprendre comment je suis et pourquoi je suis ainsi, pourquoi je réagis ainsi ?

Donc voilà, Myriam a ainsi appris qu'elle avait un problème avec sa féminité, qu'il y avait quelque chose d'étrange voire de caché dans la lignée des femmes qui menaient jusqu'à elle, que l'abandonnite ne l'avait pas quittée même quand tout se passait bien, qu'elle a pu être recherchée par des gens qui elle croyait la détestaient, que son rapport à la mort n'est pas sain, que ses désirs de défi la mettaient en difficulté, qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait dans la vie et que c'était peut-être là le problème, etc.

Voilà, merci Monsieur le psy pour votre aide, et amis lecteurs, n'hésitez pas à consulter ...